En 2019 et 2022, la France a connu des épisodes de sécheresse d’une ampleur et d’une durée inédites. Les projections pour l’été 2023 ne sont pas optimistes car après une période de « sécheresse hivernale », la recharge des nappes phréatiques reste insuffisante et près de 46 départements font déjà l’objet d’arrêtés de restriction des usages de l’eau dont 5 sont placés en situation de « crise » [1] (situation au 15 mai). [1] Var, Pyrénées-Orientales, Loiret, Gard, Bouches-du-Rhône Sur le terrain, de nombreuses entreprises sont invitées par les préfectures à adopter un plan de gestion de la pénurie d’eau tandis qu’au niveau national un projet d’arrêté ministériel vise à fixer les mesures de restriction des usages de l’eau qui pourront être imposées à certaines ICPE. La gestion des prélèvements en eau n’est toutefois pas la seule problématique à appréhender : qu’en est-il en effet, de la possibilité de rejeter des effluents (la performance épuratoire n’atteignant jamais 100 %) dans un cours d’eau à sec ou quasiment à sec ? |